Savez-vous qu’un Français sur deux a déjà goûté au cannabis ? Que 39 % des adolescents de 17 ans en ont déjà fumé et que plus d’un quart des 18-25 ans en ont consommé au cours de l’année ? La France se situe parmi les dix premiers pays consommateurs de cannabis dans le monde. Mais si la marijuana ou le haschich sont particulièrement à la mode dans notre pays, ils ne sont pas sans risque. Des campagnes vidéos sont là pour nous le rappeler.
Beuh, shit, weed, herbe, marijuana, joint, buzz, pétard, splif… Le cannabis fait l’objet d’un vocabulaire foisonnant qui témoigne de sa popularité auprès de la population notamment jeune. Mais il reste une drogue qui plonge celui ou celle qui en consomme dans un état second et qui peut avoir de sinistres conséquences sur sa santé et sur sa vie, comme le souligne ces trois vidéos.
1. La plus émouvante
Ce clip à l’esthétique cinématographique mise sur l’émotion pour frapper les esprits. Il débute par le portrait d’un homme, le visage marqué, en pleurs, tandis que la voix off dit : « lui, c’est mon père ». Ensuite, vient « Marie, la petite amie » puis des « amis » effondrés… Ils sont tous réunis autour d’un cercueil. « Ils pleurent, parce que j’ai fait une erreur », dit la voix-off.
On découvre ensuite grâce à des images aériennes, la voiture accidentée, les secouristes qui essayent de sauver la victime…
Le clip se termine par un message clair : « fumer du cannabis est illégal. Sur la route, ça peut être fatal. »
2. La plus explicite
Cette vidéo québécoise a pour objectif de rappeler que le cannabis diminue la vigilance au volant et que conduire après en avoir consommé peut être dangereux.
Filmé à l’intérieur d’une voiture, on y découvre trois jeunes dans un état second. Chacun est dans sa bulle, dans son « trip ». À tel point que le conducteur ne voit pas qu’en face d’eux arrive une voiture…
Le choc est violent, le message est passé.
3. La plus branchée
Pour sa campagne de prévention destinée aux 13-17 ans, la ville de Lausanne a choisi la proximité. Pour faire passer le message, la parole est donnée à Bruno Peki, jeune humoriste suisse qui s’adresse à ses pairs dans un langage jeune et branché. Il raconte que ses potes n’arrêtent pas de « mé-fu de la weed », que l’une d’elle, se « tape des barres » en classe « seule-tout », qu’un autre s’est fait contrôlé avec de l’herbe et a fini au poste… Autant de mésaventures qui peuvent arriver à tout consommateur de cannabis.
Sa conclusion : finalement, « bedave, c’est pas si frais. »
Source : CIDJ